La chorale des dames de Chilbury, de Jennifer Ryan

BONJOUR TOUT LE MONDE

En ce début d’année 2020, j’ai très envie de partager l’une des mes dernières lectures de 2019. Une lecture pleine de bons sentiments qui m’a permis de prendre un peu d’air en cette fin d’année chargée. Il s’agit du premier roman de Jennifer Ryan, La chorale des dames de Chilbury. J’ai craqué pour l’édition poche 10/18. Je trouve la couverture beaucoup plus mignonne que de l’édition grand format. Je trouve qu’il y a un charme certain qui ressort des photographies vintage.

la chorale des dames de chilbury _ lacavernedhaifa

La chorale des dames de Chilbury est un roman historique rempli de bons sentiments. Pourtant les personnages ne se trouvent pas dans une époque facile. Nous sommes en Angleterre, dans un village en pleine Seconde Guerre Mondiale. Les hommes sont partis à la guerre et les femmes prennent le relais. Primrose Trente, professeure de musique nouvellement arrivée, réunie les femmes du village pour reprendre la chorale de l’église et chanter avec un cœur exclusivement composée de femmes. 

Dans ce groupe hétéroclite nous faisons la rencontre d’une veuve qui tremble pour son fils unique envoyé au front, de la plus belle fille du village amoureuse d’un artiste peintre, de sa petite sœur qui cherche à trouver sa place et à faire entendre sa voix, d’une jeune réfugiée pleine de secrets, et d’une sage-femme loin d’être « sage » qui tente de fuir un passé sordide…

Quelques soit leurs difficultés quotidiennes, la chorale va leur permettre de trouver la force nécessaire pour les surmonter. 

La chorale des dames de Chilbury est un roman composé de pages de journaux intimes et de lettres. Il faut le savoir avant d’en ouvrir les pages, je sais que certains n’aiment pas les romans épistolaires. Pour ma part, les romans épistolaires ne me dérangent pas, au contraire je trouve que ça donne une frénésie de lecture que l’on ne trouve pas dans tous les romans. 

Dans cette lecture j’ai beaucoup aimé suivre les personnages. Je trouve qu’ils ont tous sans exception une personnalité forte et bien caractéristique. Même si certains d’entre eux sont un peu cliché au début, ils évoluent rapidement. Ce qui m’a permis de ne pas trop lever les yeux au ciel et d’avoir eu de beaux moments d’émotions. 

La guerre semble un peu lointaine dans le village. Les hommes sont partis,  les femmes ont repris en mains leurs activités, elles s’émancipent, mais les affres de la guerre n’ont pas sévis aussi fort que dans d’autres pays.

la chorale des dames de chilbury citation lacavernedhaifa

Les sujets au coeur du roman sont loin des affres de la guerre. Les personnages nous parlent beaucoup d’amour et de quête de bonheur. J’ai trouvé que pour pratiquement tous les personnages, notamment les plus jeunes, la guerre était encore auréolée d’héroïsme. Peu d’entre elles nous en parlent clairement. Toutefois dans certaines lettres on nous parle de la persécution juive, du deuil, du marché de contrebandes, des bombardements, sans que cela reste central dans l’histoire. Je ne dis pas par là que la période choisie est un prétexte, mais surtout que La chorale des dames de Chilbury est un roman que je caractériserais d’historique – feel good. C’est un roman chamallow dans lequel on aime se plonger en rentrant d’une journée difficile. On aime retrouver les personnages et suivre leurs mésaventures.

Dès les premières pages, j’ai pensé à la série doudou que j’adore regarder quand je n’ai pas trop le moral, Call the midwife Cette série en 8 saisons suit les aventures d’une jeune sage – femme, Jenny Lee, dont l’un des premiers postes est dans un couvent au coeur d’un quartier déshérité dans l’East End de Londres dans les années 1950. Elle se retrouve face à une pauvreté qu’elle n’imaginait pas, dans des situations qui parfois la dépassent, mais avec toujours une ou plusieurs naissances au bout du compte. Avec elle travaillent un médecin et six autres sages-femmes, dont certaines sont religieuses.

On retrouve dans La chorale des dames de Chilbury les mêmes bons sentiments que l’on retrouve dans Call the midwife. C’est un roman dans lequel j’ai aimé me plonger, duquel je garde un bon souvenir. C’est un roman qui m’a fait du bien même si ce n’est pas le livre de l’année. Je trouve que certains passages aurait mérité d’être approfondi. J’ai été déçue par le peu de place accordée au chant. Je pensais que le chant aurait une place plus importante dans le récit, mais on en parle dans très peu de lettres comparé au roman entier.

Pour autant La chorale des dames de Chilbury est pour moi un livre à dévorer pour décompresser.

TRE BONNE LECTURE 3

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